Littérature maghrébine
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Littérature maghrébine
C’est vrai que plusieurs ensembles littéraires coexistent ça fait longtemps et comme ça ils ont interferé au Magreb aussi, et par moyen de la langue d’écriture soit arabe, berbère, français ...et travers de leur statut, leur fonctionnement et surtout leur public, les littératures algérienne, marocaine ou tunisienne montrent la voix de ce people qui ont une remarcable contribuition au champ littéraire mondial....
Cette littérature d’expression française s’assure dans la mesure où elle considere le Magreb comme son centre de gravité, elle se developpe travers des écrivains qui demandent une identité maghrébine plus especifique. Son public été toujours international, pour montrer le soif de independance qu’ils ont eu surtout au moment de naissance du moviment que était en combat de libération national. Cette littérature est gravement marquée par le statut problématique du Français, langue consideré comme d’aliénation dans laquelle on proclame l’indéfectible amour de la langue maternelle, mais aussi langue du combat identitaire ou langue du recul critique proposé par le détour de la langue étrangère ou de l’exil.
Ici, quelques noms connus de cette littérature que je trouve comme extraordinaire, puisque montrent l’amour, la revendication d droits et force brave de ce people qui ont d’inspiration révolutionnaire en nom de l’amour par leurs traditions et pays.
1939 Jean Amrouche (Algérie), Chants bèrberes de kabylie
1952 Mohammed Dib (Algérie) La Grande Maison , Mouloud Mammeri (Algérie),La coline oubliée
1953 Albert Memmi (Tunisie), La statue de sel
1954 Driss Chraïbi (Maroc), Le passé simple
1956 Kateb Yacine (Algérie), Nedjma
1959 Kateb Yacine (Algérie), Le cercle des Répresailles
1967 Mohammed Khaïr-Edinne (Maroc), Agadir
1971 Abdelkebir Khatibi (Maroc), La mémoire tatouée
1979 Abdelwahab Maddeb (Tunisie), Talismano
1985 Hélé Beji (Tunisie), L´oeil du jour
Entre d’autres donc la liste est très longue...J’ai choisi aussi, de chaque pays un representant pour parler sur eux et alors sont ils...
Ahmed Sefroui – Maroc
Il est né em 1915, à Fès au Maroc, dans une famيlle bèrbere arabisée, il a frequenté l’école coranique et puis le collège Moulay-Idriss. Il a travaillé sur plusieurs métiers, interprète, office-boy, etc. Et il arrivé à être haut functionaire au Service des Monuments historiques de Rabat. Ahmed Sefrioui décrit bien les milieux traditionels du Maroc en oublient les problemes politiques. Il a écrit “J’étais un enfant seul” où il parle des aspects interieurs de sa réligion islamique, melangeant avec des souvenirs de son enfance en famille. Voici un petit extrait de son oeuvre....
J’étais un enfant seul
ہ six ans j’étais seul, peut-être malhereux, mais je n’avais aucun point de rèpere qui me permît d’appeler mon existence : solitude ou malheur.
Je n’étais ni heureux, ni malhereux. J’étais un enfant seul. Cela je le savais. Point farouche de nature, j’ébauchai de timides amitiés avec les bambins de l’école coranique, mais leur durée fut brève (...) Moi, je ne voulais rien imiter, je voulais connaître. (...) Mon père me parlait du paradis. Mais pour y renaître, il fallait d’abord mourir. Mon père ajoutait que se tuer était un grand péché qui interdisait l’accès à ce royaume. Alors je n’avais qu’une solution : attendre ! Attendre de devenir un homme, attendre de mourir pour renaître au bord du fleuve Salsabil.(...) J’ai six ans, l’anné prochaine j’en aura sept et puis huit, neuf et dix. ہ dix ans on est presque un homme.
Ahmed Sefrioui, la boîte à merveilles, 1954 © ةditions du Seuil, 1978
Kateb Yacine – Algérie
Il est né à Constantine, ville tel où il était familiarisé três tôt avec des traditions populaires du Magreb e de quelle il été familiarisé avec les traditions populaires du Maghreb et de quelle il adquerait le sens d’appartenance tribale. Il a fait l’école coranique et puis l’école française obligé par son père, et là il a commencé a decrouvir les vertus libératrices de l’esprit critique. A partir de as jeunesse jusqu’à as mort, Kateb Yacine été fiér de leurs pensées et as ideologie, été toute as vie revolte contre la colonisation, et été aussi eduqué pour être contre l’étouffement bureaucratique, contre les nouvelles oppressions suscitées pas l’Algérie nouvelle. Il a écrit des poèmes, romans et aussi du théâtre. Dentre leurs oeuvres, “Dans la gueule du loup”
une unité de son fameux “Polygone ةtoilé” est sans doute la plus importante. Je vous presente là un extrait de cette célèbre composition où l’auteur décrit sa biographie en montrent sa relation avec la langue française.
Dans la gueule du loup
Quelqu’un qui, même de loin, aurait pu m’observer au seins du petit monde familial, dans mes premières années d’existence, aurait sans doute prévu que je serais un écrivain, ou tout au moins un passioné de lettres, mais s’il s’était hasardé à prévoir dans quelle langue j’écrirais, il auriat dit sans hésiter : « en langue arabe, comme son père, comme sa mère, comme ses oncles, comme ses grands-parents ». il aurait dû avoir raison, car autant que je m’en souvienne, les premières harmonies des muses coulaient pour moi naturellement, de source maternelle. (...) Tout alla bien, tant que je fus un hôte fugitif de l’école coranique(...) Pourtant, quand j’eus sept ans, dans une village (...), mon père prit soudain la décision irrévocable de me fourrer sans plus tarder dans la « gueule du loup », c’est-à-dire à école française. (..) ...Ainsi avais je perdu tout à la fois ma mère et son language, les seuls trésors inaliénables – Et poutant aliénés !
Kateb Yacine, Le Polygone ةtoilé © ةditions du Seuil, Paris, 1966
Samir Marzouki – Tunisie
Né à Tunis en 1951, est universitaire. Il n’y a pas beaucoup des infos sur lui, mais le peu que jai pu trouver est que avec sa poèsie vien marqué l’émergence d’une nouvelle génération d’écrivains maghrébins, dont la langue française est dédramatisée, plus ludique que douluoreuse. Il a écrit « Je n’est pas un autre » une allusion que fait titre à une formule célèbre de Rimbaud, cette perle nous invite à ne pas prendre trop au sérieux ce court poème.
Je n’est pas un autre
Ma soupe est pleine de cheveux
Ma vie regorge de chagrins
Je n’ai jamais ce que je veux
Car je n’ai pas le pied marin
J’écris des vers
Tout de travers
Que j’arrose
D’eau de rose
Ma soupe est pleine de cheveaux
Ma vie regorge de catins
Ma peine vaut ce qu’elle vaut
Peine de roi de pantin
Je dis des mots
Bêtes normaux
Que je grime
Par des rimes
Samir Marzouki, Braderies, Maison tunisienne d’ةdition, Tunis, 1991
Cette littérature d’expression française s’assure dans la mesure où elle considere le Magreb comme son centre de gravité, elle se developpe travers des écrivains qui demandent une identité maghrébine plus especifique. Son public été toujours international, pour montrer le soif de independance qu’ils ont eu surtout au moment de naissance du moviment que était en combat de libération national. Cette littérature est gravement marquée par le statut problématique du Français, langue consideré comme d’aliénation dans laquelle on proclame l’indéfectible amour de la langue maternelle, mais aussi langue du combat identitaire ou langue du recul critique proposé par le détour de la langue étrangère ou de l’exil.
Ici, quelques noms connus de cette littérature que je trouve comme extraordinaire, puisque montrent l’amour, la revendication d droits et force brave de ce people qui ont d’inspiration révolutionnaire en nom de l’amour par leurs traditions et pays.
1939 Jean Amrouche (Algérie), Chants bèrberes de kabylie
1952 Mohammed Dib (Algérie) La Grande Maison , Mouloud Mammeri (Algérie),La coline oubliée
1953 Albert Memmi (Tunisie), La statue de sel
1954 Driss Chraïbi (Maroc), Le passé simple
1956 Kateb Yacine (Algérie), Nedjma
1959 Kateb Yacine (Algérie), Le cercle des Répresailles
1967 Mohammed Khaïr-Edinne (Maroc), Agadir
1971 Abdelkebir Khatibi (Maroc), La mémoire tatouée
1979 Abdelwahab Maddeb (Tunisie), Talismano
1985 Hélé Beji (Tunisie), L´oeil du jour
Entre d’autres donc la liste est très longue...J’ai choisi aussi, de chaque pays un representant pour parler sur eux et alors sont ils...
Ahmed Sefroui – Maroc
Il est né em 1915, à Fès au Maroc, dans une famيlle bèrbere arabisée, il a frequenté l’école coranique et puis le collège Moulay-Idriss. Il a travaillé sur plusieurs métiers, interprète, office-boy, etc. Et il arrivé à être haut functionaire au Service des Monuments historiques de Rabat. Ahmed Sefrioui décrit bien les milieux traditionels du Maroc en oublient les problemes politiques. Il a écrit “J’étais un enfant seul” où il parle des aspects interieurs de sa réligion islamique, melangeant avec des souvenirs de son enfance en famille. Voici un petit extrait de son oeuvre....
J’étais un enfant seul
ہ six ans j’étais seul, peut-être malhereux, mais je n’avais aucun point de rèpere qui me permît d’appeler mon existence : solitude ou malheur.
Je n’étais ni heureux, ni malhereux. J’étais un enfant seul. Cela je le savais. Point farouche de nature, j’ébauchai de timides amitiés avec les bambins de l’école coranique, mais leur durée fut brève (...) Moi, je ne voulais rien imiter, je voulais connaître. (...) Mon père me parlait du paradis. Mais pour y renaître, il fallait d’abord mourir. Mon père ajoutait que se tuer était un grand péché qui interdisait l’accès à ce royaume. Alors je n’avais qu’une solution : attendre ! Attendre de devenir un homme, attendre de mourir pour renaître au bord du fleuve Salsabil.(...) J’ai six ans, l’anné prochaine j’en aura sept et puis huit, neuf et dix. ہ dix ans on est presque un homme.
Ahmed Sefrioui, la boîte à merveilles, 1954 © ةditions du Seuil, 1978
Kateb Yacine – Algérie
Il est né à Constantine, ville tel où il était familiarisé três tôt avec des traditions populaires du Magreb e de quelle il été familiarisé avec les traditions populaires du Maghreb et de quelle il adquerait le sens d’appartenance tribale. Il a fait l’école coranique et puis l’école française obligé par son père, et là il a commencé a decrouvir les vertus libératrices de l’esprit critique. A partir de as jeunesse jusqu’à as mort, Kateb Yacine été fiér de leurs pensées et as ideologie, été toute as vie revolte contre la colonisation, et été aussi eduqué pour être contre l’étouffement bureaucratique, contre les nouvelles oppressions suscitées pas l’Algérie nouvelle. Il a écrit des poèmes, romans et aussi du théâtre. Dentre leurs oeuvres, “Dans la gueule du loup”
une unité de son fameux “Polygone ةtoilé” est sans doute la plus importante. Je vous presente là un extrait de cette célèbre composition où l’auteur décrit sa biographie en montrent sa relation avec la langue française.
Dans la gueule du loup
Quelqu’un qui, même de loin, aurait pu m’observer au seins du petit monde familial, dans mes premières années d’existence, aurait sans doute prévu que je serais un écrivain, ou tout au moins un passioné de lettres, mais s’il s’était hasardé à prévoir dans quelle langue j’écrirais, il auriat dit sans hésiter : « en langue arabe, comme son père, comme sa mère, comme ses oncles, comme ses grands-parents ». il aurait dû avoir raison, car autant que je m’en souvienne, les premières harmonies des muses coulaient pour moi naturellement, de source maternelle. (...) Tout alla bien, tant que je fus un hôte fugitif de l’école coranique(...) Pourtant, quand j’eus sept ans, dans une village (...), mon père prit soudain la décision irrévocable de me fourrer sans plus tarder dans la « gueule du loup », c’est-à-dire à école française. (..) ...Ainsi avais je perdu tout à la fois ma mère et son language, les seuls trésors inaliénables – Et poutant aliénés !
Kateb Yacine, Le Polygone ةtoilé © ةditions du Seuil, Paris, 1966
Samir Marzouki – Tunisie
Né à Tunis en 1951, est universitaire. Il n’y a pas beaucoup des infos sur lui, mais le peu que jai pu trouver est que avec sa poèsie vien marqué l’émergence d’une nouvelle génération d’écrivains maghrébins, dont la langue française est dédramatisée, plus ludique que douluoreuse. Il a écrit « Je n’est pas un autre » une allusion que fait titre à une formule célèbre de Rimbaud, cette perle nous invite à ne pas prendre trop au sérieux ce court poème.
Je n’est pas un autre
Ma soupe est pleine de cheveux
Ma vie regorge de chagrins
Je n’ai jamais ce que je veux
Car je n’ai pas le pied marin
J’écris des vers
Tout de travers
Que j’arrose
D’eau de rose
Ma soupe est pleine de cheveaux
Ma vie regorge de catins
Ma peine vaut ce qu’elle vaut
Peine de roi de pantin
Je dis des mots
Bêtes normaux
Que je grime
Par des rimes
Samir Marzouki, Braderies, Maison tunisienne d’ةdition, Tunis, 1991
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