De quelques définitions.
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De quelques définitions.
Une pièce de théâtre (ou un texte dramatique) est un échange de dialogue entre deux ou plusieurs interlocuteurs. Parfois on trouve un seul personnage qui prend la parole comme dans le cas du monologue (personnage parlant tout seul, à lui-même)
La pièce de théâtre est écrite pour être lue comme toutes les pièces de théâtre qu’on peut acheter dans les librairies ou jouées et présentées
devant un public. Pour comprendre un texte dramatique, il ne suffit pas de faire attention aux répliques bien que cela soit nécessaire : mais aussi à toutes les indications scéniques (ou les didascalies) qui nous aident à
trouver le ton du texte si l’on est de simples lecteurs ou le ton des répliques si l’on veut interpréter la pièce. Autrement, celle-ci perdra une grande partie du message qu’elle véhicule au départ.
(1) didascalie
(2)
monologue
(3) le titre
(4) l'auteur
(5) le numéro de l'acte.
(6) le numéro de
la scène
(Figaro(1), seul, se promenant dans l'obscurité, dit du ton le plus sombre) :
(2)O femme! femme! femme! créature faible et décevante!... nul animal créé ne peut manquer à son instinct: le tien est-il donc de tromper?... Après m'avoir obstinément refusé quand je l'en pressais devant sa maîtresse; à l'instant qu'elle me donne sa parole, au milieu même de la cérémonie... Il riait en lisant, le perfide! et moi comme un benêt... Non, monsieur le Comte, vous ne l'aurez pas... vous ne l'aurez pas. Parce que vous êtes un grand seigneur, vous vous croyez un grand génie!... Noblesse, fortune, un rang, des places, tout cela rend si fier! Qu'avez-vous fait pour tant de biens? Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus. Du reste, homme assez ordinaire; tandis que moi, morbleu! perdu dans la foule obscure, il m'a fallu déployer plus de science et de calculs pour subsister seulement, qu'on n'en a mis depuis cent ans à gouverner toutes les Espagne: et vous voulez jouter... On vient... c'est elle... ce n'est personne.
Le mariage de FIGARO(3) , Beaumarchais( 4), acte 5( 5), scène 3 (6)
Stanislas descend lentement l'escalier et croise la reine comme endormie. Lorsqu'il avancera jusqu'au milieu de la bibliothèque, la reine le suivra. Elle est dure, cassante, terrible. Toute cette scène doit donner l'illusion qu'elle est une furie.(7)
LA REINE : (Farouchement)( : Qu'est ce que vous avez fait? (silence de Stanislas) Répondez, Répondez immédiatement.
Silence
Tony vient de m'apprendre une chose incroyable. Où est ce médaillon? Où est-il? Donnez-le ou je vous cravache.
STANISLAS : avec calme : Le médaillon est dans votre chambre.
LA REINE : Ouvert?
STANISLAS : Ouvert
LA REINE : Jurez-le.
STANISLAS : Je le jure.
LA REINE poussant un cri : Stanislas!( 9)
Jean COCTEAU,(4) L'aigle à deux têtes,(3) acte 3,(5) scène 8(6)
7)
didascalie
présentant la situation: les
pers+le lieu+
le tps+ l'état d'âme des pers.
( didascalie
informant sur la manière
(9) le ton pour comprendre la désespérance de
la reine.
La pièce de théâtre est écrite pour être lue comme toutes les pièces de théâtre qu’on peut acheter dans les librairies ou jouées et présentées
devant un public. Pour comprendre un texte dramatique, il ne suffit pas de faire attention aux répliques bien que cela soit nécessaire : mais aussi à toutes les indications scéniques (ou les didascalies) qui nous aident à
trouver le ton du texte si l’on est de simples lecteurs ou le ton des répliques si l’on veut interpréter la pièce. Autrement, celle-ci perdra une grande partie du message qu’elle véhicule au départ.
(1) didascalie
(2)
monologue
(3) le titre
(4) l'auteur
(5) le numéro de l'acte.
(6) le numéro de
la scène
(Figaro(1), seul, se promenant dans l'obscurité, dit du ton le plus sombre) :
(2)O femme! femme! femme! créature faible et décevante!... nul animal créé ne peut manquer à son instinct: le tien est-il donc de tromper?... Après m'avoir obstinément refusé quand je l'en pressais devant sa maîtresse; à l'instant qu'elle me donne sa parole, au milieu même de la cérémonie... Il riait en lisant, le perfide! et moi comme un benêt... Non, monsieur le Comte, vous ne l'aurez pas... vous ne l'aurez pas. Parce que vous êtes un grand seigneur, vous vous croyez un grand génie!... Noblesse, fortune, un rang, des places, tout cela rend si fier! Qu'avez-vous fait pour tant de biens? Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus. Du reste, homme assez ordinaire; tandis que moi, morbleu! perdu dans la foule obscure, il m'a fallu déployer plus de science et de calculs pour subsister seulement, qu'on n'en a mis depuis cent ans à gouverner toutes les Espagne: et vous voulez jouter... On vient... c'est elle... ce n'est personne.
Le mariage de FIGARO(3) , Beaumarchais( 4), acte 5( 5), scène 3 (6)
Stanislas descend lentement l'escalier et croise la reine comme endormie. Lorsqu'il avancera jusqu'au milieu de la bibliothèque, la reine le suivra. Elle est dure, cassante, terrible. Toute cette scène doit donner l'illusion qu'elle est une furie.(7)
LA REINE : (Farouchement)( : Qu'est ce que vous avez fait? (silence de Stanislas) Répondez, Répondez immédiatement.
Silence
Tony vient de m'apprendre une chose incroyable. Où est ce médaillon? Où est-il? Donnez-le ou je vous cravache.
STANISLAS : avec calme : Le médaillon est dans votre chambre.
LA REINE : Ouvert?
STANISLAS : Ouvert
LA REINE : Jurez-le.
STANISLAS : Je le jure.
LA REINE poussant un cri : Stanislas!( 9)
Jean COCTEAU,(4) L'aigle à deux têtes,(3) acte 3,(5) scène 8(6)
7)
didascalie
présentant la situation: les
pers+le lieu+
le tps+ l'état d'âme des pers.
( didascalie
informant sur la manière
(9) le ton pour comprendre la désespérance de
la reine.
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